Oliban
Celui qui ne supporte pas
Une Eau de Toilette
mystique probablement, sensuelle assurément…
D’encens d’église il n’est point question. Avec “Oliban”, le parfumeur fait s’échapper cette résine millénaire et sacrée des temples et la ramène sur des territoires plus voluptueux… Au centre de l’accord, le bois d’encens : une matière première naturelle, obtenue à partir d’une co-extraction d’un extrait d’encens avec de l’essence de cèdre.
Le cèdre a la particularité de créer des réactions lors de l’extraction qui modifient l’odeur du produit. La fragrance déploie une note d’encens fruitée très puissante en tête laissant la place à un fond chaud, balsamique, très boisé-animal et cèdre sublimée par une overdose d’ambroxan. Mystique probablement, sensuel assurément.
Note de voyage
L’encens, appelé également oliban, est une oléo-gomme-résine aromatique. Les premiers parfums de l’histoire sont ceux qu’on a fait brûler, ce que révèle l’étymologie du mot parfum – “par la fumée”.
“Le cortège s’approche du temple aux dimensions titanesques. L’idole du dieu Jupiter est portée par les prêtres le long de la voie principale. Pas à pas, marchand sur un tapis de pétales de rose et couronnes de laurier, les volutes d’encens enveloppent la cité de leur arôme délicieux.” Baalbek IIIème siècle ap J-C
Aaron the high priest – Print – 1830 – 1860